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François Debuiche
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Le bouvreuil est en deuil
Des pleurs mouillent son œil
Une folie l’a pris
Il a perdu l’esprit
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Depuis toujours il chante
Mais voilà que le hante
Un souvenir de pré
Champêtrement paré
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Pour fuir ses laids barreaux
Donnant sur des bureaux
Il s'est jeté la tête
Vers la fenêtre en fête
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Il rêve de pivoine
Et de ciel épanoui
D'un vol du coq à l'âne
D'un saut dans l'air inouï
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Son horizon est là
Dont il n'est que trop las
Comment peut-il aller
Il ne sait plus voler
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Il est emprisonné
Et tourne en rond ici
C'est sa vie, c'est ainsi
Au sol froid il est né
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Le bouvreuil
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